Funk You Very Much

OUEST FRANCE

"Les groupes de demain jouent au 6PAR4"

.... Ce soir, les neuf musiciens de Funk You Very Much donnent leur première "vrai date", tous ensemble.
Chacun d'entre eux, musiciens de longue date, a déjà fait de la scène. Mais pour ce nouveau groupe, qui répète depuis environ un an, ce sera une belle occasion de se faire connaître au public.
"Nous reprenons des morceaux entre funk et rythm'n'blues, des années 1960-1970, plutôt des titres que l'on a pas l'habitude d'entendre, de petites perles méconnues", indique Bruno, guitariste. "Depuis quelques mois, on y ajoute des compositions dans l'esprit soul, afro-beat, avec un petit côté hip-hop", souligne Mathieu, percussionniste.
Les menbres du groupe ont entre 26 et 42 ans, "mais on est comme des adolescents !" sourit Pierre. Certains sont intermittents du spectacle, d'autres professeurs de musique. "Notre objectif: s'éclater tous ensemble et faire partager notre musique", indique Mathieu.
À l'issue de la soirée "C'est déjà demain", ils espèrent aussi avoir "des retours sur (leur) travail pour pouvoir avancer".

Mercredi 12 mars 2014

TRANZISTOR

Funk you very much - The ep
Par Rémi Hagel, 02/02/2015

Je roulais dans les rues de Détroit quand mon oreille fût happée par une voix sensuelle. "All I need to know" résonne : une magnifique et profonde ballade, de la soul classique la plus pure. À fondre. Classique ? Oui, mais bien de chez nous ! Funk you very much est la surprise des chefs, qui, après une gestation de plusieurs années, voit enfin le jour. Ce combo regroupe des vieux tontons de la scène mayennaise (Bruno Legrand, Erwan Bourcier, Sébastien Huaulmé, Mathieu "Ptit Fat" Maurice, Anthony Chauveau, etc.). Tout y est : section rythmique bien charpentée, armée de cuivres bien huilée, clavier rond à souhait, guitare frétillante... et la voix suave d'Agathe Mouchard. Funk you, c'est la Motown en Mayenne. Avec ce premier ep quatre titres enregistré en mode do it yourself (le groupe compte quelques ingés sons dans ses rangs, ça aide !), le nonet diffuse l'esprit funk-soul avec un bonheur contagieux : les cocottes de la wah-wah électrisent les doigts de pieds, les breaks frappent juste, les chorus fusent, ça groove grave. Après une entame appliquée, les Funk you font monter la sauce et on se met à scander "I hate you, bitch !", de l'insulte pleine de bonne humeur. FYVM se forge son identité. Entre référence (sans révérence) aux racines et touches d'acid jazz, le groupe tisse un pont bienvenu entre hier et demain. Et, on l'espère, après-demain !